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9 juin 2025

La FAEC lance le rapport "Ce qu’il faudrait…" sur l’alphabétisation précoce au Canada

Que faudrait-il pour que chaque enfant du Canada soit prêt à assimiler les compétences de base en alphabétisation à l’âge de cinq ans? C’est la question au cœur de notre nouveau rapport, Ce qu’il faudrait…

Ce rapport phare explore ce dont les enfants ont besoin pour avoir commencé à acquérir des compétences de base en alphabétisation avant d’entrer à la maternelle, ainsi que les mesures que peut prendre le Canada pour établir un système qui garantira aux enfants de cheminer sur cette voie.

Préparé en collaboration avec la Société de recherche sociale appliquée (SRSA), Ce qu’il faudrait… s’attarde tout particulièrement sur la préalphabétisation, un aspect clé du continuum d’acquisition de l’alphabétisation qui commence dès la naissance. Le rapport convient que les services de garde et d’éducation à la petite enfance peuvent jouer un rôle déterminant pour l’acquisition des compétences en préalphabétisation, mais que trop de familles affrontent encore des obstacles pour accéder à des services abordables et de qualité.

De plus, l’absence d’approche unifiée et factuelle entre les provinces et les territoires est responsable de politiques d’apprentissage de la petite enfance disparates.

Pour corriger ces problèmes, Ce qu’il faudrait… formule quatre recommandations interdépendantes :

  • Créer et diffuser les données probantes canadiennes : Investir dans la création d’un corpus de recherches national sur des stratégies efficaces en matière d’alphabétisation précoce, de la naissance à cinq ans.
  • Transposer les connaissances en gestes concrets : Lancer un plan d’action national, soutenu par une campagne d’information et un réseau de porte-parole de l’alphabétisation précoce, pour stimuler les changements aux politiques.
  • Revoir les politiques infranationales en matière d’apprentissage de la petite enfance : S’assurer que les politiques provinciales et fédérales contiennent des attentes claires en matière d’enseignement de la préalphabétisation et des résultats attendus sur le plan du développement.
  • Déployer l’accès à l’apprentissage de la petite enfance pour tous les enfants : Accroître les investissements dans les centres d’éducation à la petite enfance et auprès des éducatrices et éducateurs, et s’assurer que l’accès à l’apprentissage de la petite enfance est un droit, et non un privilège.

Au moyen de perspectives fondées sur des données probantes et de recommandations réalisables, Ce qu’il faudrait… exhorte les chefs de file des divers secteurs à prioriser l’alphabétisation précoce. Le Canada a l’occasion — et la responsabilité — de s’assurer qu’à son arrivée à la maternelle, chaque enfant possède les compétences de base en préalphabétisation (ou en alphabétisation précoce) nécessaires pour s’épanouir et apprendre à lire.